- « Le schisme des Elfes, an 1086 de l’âge des races, calendrier antarien.
En cette année, le roi Antarion fit réécrire la loi de sorte que les minorités aient droit de parole et que les esclaves humains soient considérés comme des serviteurs et donc respectés et puissent en cas de grand mérite être affranchis.
Le philosophe Eltariel, en réaction, enseigna à ses élèves que la loi ne devait protéger le faible face au fort. Il estimait qu’une telle pratique n’avait comme conséquence que de brider les talents et entraînerait le peuple elfe vers sa déchéance.
La nation elfe fut donc séparée par deux courants de pensée : les Antariens et les Eltariens. Les Elfes modérés se retrouvant plus chez les Antariens et les Elfes extrémistes constituant le fer de lance des Elthariens.
Ce fut la première pierre dressée pour la scission du peuple Elfe. »
Extrait des « Chroniques de Doma» de Malenti.
« En ce jour de Manei, cinquième du cygne du 1086 jour du cinquième âge et avec le soutien de mon conseil, moi, Antarion, Roi Blanc élu par les 7 princes d’Aelis, prince de Naralaniel, grand prêtre de Kisseri, grand maître de l’ordre des dragonniers, déclare solennellement qu’à compter d’aujourd’hui, les Elfes d’Aelis appliqueront la loi suivante :
– Tout Elfe quel qu’il soit peut prétendre à des pensées propres. Les tribunaux ne pourront énoncer de jugement contre lui sur seule charge de pensée ou de parole.
– Toute communauté politique, religieuse ou philosophique devra être représentée au conseil royal en proportion de sa population.
– Aucune secte, quelle que soit ses croyances ou sa philosophie ne pourra être interdite qu’en cas de pratiques ou d’actions illicites. Ses paroles et pensées ne peuvent en aucun cas induire une sanction.
– En ce qui concerne nos esclaves humains, il a été prouvé qu’ils sont capables de jugement. Nous ne pouvons plus décemment les considérer comme des animaux. Les maîtres de ces Humains ont donc des devoirs envers eux aux yeux de la loi. Ils devront leur assurer une nourriture suffisante et un gîte convenable.
Si l’usage des Humains n’appartient qu’à leur maître, la vie des Humains appartient aux dieux. Seul le roi ou une cour de justice impartiale pourrait prononcer une peine capitale pour un Humain.
Tout elfe bafouant volontairement la vie d’humains devra en répondre devant la justice.
De plus, si un Humain est reconnu d’actes héroïques et exceptionnels au bénéfice de notre peuple, il pourra être affranchi et vivre libre sur Aelis à l’égal des Elfes, lui et sa descendance. »
Discours du roi Antarion