Généralités
Prénoms Qian.
Les Qian n’ont pas de nom de famille mais des prénoms très sophistiqués.
Préfixes en fonction du sexe et du degré de politesse :
Masculin : Ko – Garçon : Mang – Ainé : Uw – Maître : Saya – Seigneur : Shin
Féminin : Ma – Fille : Mein – Ainée : Daw – Maïtresse : Sayama – Dame : Shinama
La seconde partie du prénom est liée au jour de naissance. Choisir une initiale en fonction du jour de la semaine et ajouté une seconde syllabe au choix. Les Qian laissent jouer leur créativité et leur poésie.
Seliud : Ka, Ga (les a peuvent être remplacés par une autre voyelle)
Mariud : Sa, Za, Nya
Meriud : La, Wa
Iouiud : Ya, Ra
Veiud : Pa, Ba, Ma
Saviud : Ta, Ha
Lubiud : Da
Kiud : É,I, È, O, Ou
Enfin, la troisième partie du prénom correspond à un attribut, qui est choisi à l’adolescence.
Klain (abondant) – Mya (émeraude) – Nè (soleil) – Sanda (lune) – Nilar (saphir) – Tanda (corail)
Sein (diamand) – Aung (réussite) – Aye (serein) – Chit (amour) – Khin (affectionné) – Min (roi)
Kla (poli) – Htin (distingué) – Kyaw (réputé) – Lwin (exceptionnel) – Mynt (élevé) – Zeya (victoire)
Naing (capable) – Nu (jeune) – Nyunt (floraison) – Than (pur) – Win (brillant) – Zaw (exceptionnel)
Panyarshi (sage) – Hcitepyoe sai (cultivé) – Aote Htein Suu (gardien) – Kyawan (serviteur) – Sainyuu Hkaesai (savant) – Sainn Htout (diacre) – Shinn (dévoué)
Mode de vie avant la colonisation :
Hommes et femmes portent de manière cérémoniale une jupe traditionnelle : le longyi qui leur arrive aux chevilles pour les hommes, jusqu’aux pieds pour les femmes. Au dessus, les hommes portent une chemise à col d’officier et une veste sans col : le taikpon. Les femmes ont une chemise boutonnée sur le côté : le yinbon, ainsi qu’un châle. Mais la plupart du temps, les hommes du peuple sont torse nu et en pagne. Les nobles ont des épaulières en forme de V. Les soldats ont des casques ressemblant à des salades médiévales avec le haut de la bombe pointu.
Les femmes se mettent une crème beige sur les joues et parfois sur le front. Elle rend leur peau plus douce et réduit les coups de soleil. Les femmes ont un chignon entouré de perles qui se termine en pointe par des rubans. Les hommes ont les cheveux longs, rasés sur les côtés. Les rois et les reines ont des couronnes coniques dorées. Le jaune est la couleur de la royauté.
Les Qians sont animistes. Ils vénèrent les milliers d’esprits, les Nats qui croisent leur quotidien. Ils ne croient pas vraiment en des dieux mais en des esprits supérieurs, des esprits créateurs. Depuis leur premier contact avec Gulgaba, les Qians sont également buddi et croient en Buddi, l’esprit de la réincarnation.
Les Qians ont trouvé des éléphants en migrant vers le nord. Ils leur vouent un véritable culte, tout en les exploitant. Gulgaba et Gubashada en ont également.
Les Qians ont des maisons en bambou. En effet, la Forêt de Bambou n’est pas comme les autres Forêts : elle se laisse couper sans trop de problème, tant qu’on n’arrache pas ses racines.
Politique :
Les Qian sont dirigés par un roi. Depuis leur affranchissement, la dynastie Qian a été dirigée par trois grandes familles. L’armée des Qian a toujours été assez puissante pour contrôler sa population, protéger son roi mais pas assez pour envahir un pays convoité, ni même pour vraiment se protéger.
Les rois se sont succédé au moment où les anciennes lignées étaient faibles lors des décès des monarques.
Mode de vie lors de la colonisation :
Les hommes adoptent les cheveux courts.
Si, pour marquer leur opposition à la colonisation, certains gardent leur tenue traditionnelle, la plupart des hommes et femmes influents s’habillent à la mode d’Hellichrysum. Chez les femmes, le longyi est remplacé par le htamein, une version plus courte (jusqu’aux chevilles). Elles portent également une chemise plus décolletée laissant voir le za bawli, un corsage de dentelle, affichant leur bon goût et leur richesse. Elles adoptent également une chevelure frisée avec une frange au milieu.
Les soldats portent pantalon, veste, chapeau et fusil.
Les maisons des coloniaux et des riches se construisent en béton, avec des murs blanchis à la chaux.
N.B. Les réfugiés qui s’installent en Gulgaba gardent leurs traditions.
Mode de vie au 11ème siècle :
Beaucoup d’hommes d’affaires et d’hommes politiques ont adopté les hauts de costume estriens. Ils conservent cependant le longyi pour marquer leur identité.
Les jeunes des villes s’habillent de plus en plus à l’estrienne, mais remettent leur costume traditionnel pour les fêtes et cérémonies religieuses et familiales.
Les populations les plus à l’est adoptent parfois la mode vestimentaire des Gulgabis.