Le monde de Doma

Elfes Eltariens 9e siècle

Les Eltariens ont eu l’intelligence de voir le vent tourner, lorsqu’à la fin du Ve siècle, les Humains ont envahi massivement leur continent.

Ils ont compris qu’il était dans leur intérêt d’évoluer. Ils ont volontairement abandonné l’esclavage pour se lancer dans le capitalisme et l’exploitation, par le biais de l’argent, des Humains.

Avant, les princes elfes luttaient pour imposer leur suprématie sur les autres en leur faisant la guerre. Maintenant, c’est à celui qui tirera le plus de profit des Humains.

Les nations elfes ont disparu et avec elles la cohésion des elfes. A présent, les elfes se sont émancipés. Certains elfes vivent leur vie sans s’occuper des autres. D’autres se sont regroupés par centre d’intérêt (religieux, magique, artistique, philosophique, société secrètes…)

Il reste cependant toujours une cour autour des princes, qui se sont rapidement extrêmement enrichis.

 

Au IXe siècle, les Eltariens font passer une foi très à leur avantage : le caractère anonyme des sociétés cotées en bourse. Cela leur permet de posséder secrètement des empires industriels et commerciaux.

En Novomir, les Elfes siègent au parlement, tout comme les nains mais leur influence politique se joue bien au-delà. Dès leur entrée dans la société multiculturelle, les Elfes ont utilisé l’art de l’influence (lobbyisme) pour manipuler classes dirigeantes, bourgeoisie et peuple. A tous les niveaux, des Humains sont manipulés parfois même magiquement, pour répandre les idées utiles aux Elfes.

Plusieurs sociétés secrètes humaines, visant l’élévation des Humains, sont dirigés par des Elfes, sans qu’un seul membre ne se doute de quoi que ce soit.

 

 

Orthorrgilrond le prince forestier

« Dans sa forêt, Othorrgilrond est l’égal d’un dieu. Les autres elfes sont l’équivalent de divinités mineures, aussi puissants que des esprits. Je n’ai peut-être pas rencontré tout le monde mais en tout, nous devons être 2000 elfes dans la Forêt. Il n’y a aucune autre race : que des créatures magiques. Othorrgilrond les a asservies, comme il a asservi la Forêt et ses congénères. Tout ce qui vit dans la Forêt est « esclave » du Forestier. L’ambition du Forestier (petite précision, il règne sur la Forêt depuis déjà 1000 ans) est d’étendre sa domination au continent entier. Depuis 200 ans, il mène une guerre invisible contre les états humains. Sa forêt avance chaque année de 50 cm à 3m en fonction des zones, habitées ou non par l’homme. Les villages trop proches qui pourraient détecter son avancée, il les fait attaquer par ses créatures. Qui penserait que l’attaque d’un dragon isolé est en fait une pièce d’une stratégie guerrière à long terme ? Une fois les humains détruits, le Forestier attend quelques années et reprend son avancée. Qui se souvient encore qu’il y avait un village ici, à l’orée de la Forêt ? Moi, je ne partage pas la vision d’Orthorrgilrond. J’aime la Forêt, elle est mon amie, un peu une part de moi. J’aime chanter pour elle, lui envoyer des paroles fortes pour l’aider à pousser plus vite, plus harmonieusement. Je rêve d’une Forêt où les elfes vivraient en symbiose avec les plantes et les autres créatures, sans ce besoin de dominer qui caractérise notre maitre. Je ne suis pas la seule à penser celà. Environ 1/3 des elfes ont une sensibilité similaire à la mienne. Orthorrgilrond a peut-être ressenti mes aspirations car il m’a convoquée pour une mission qui va m’éloigner un certain temps de la Forêt. Les sociétés humaines sont en train de se développer en Novimir. Ses amis, ses oiseaux lui rapportent tous les jours des nouvelles des technologies qu’ils développent sans cesse. Il m’envoie chez les humains pour apprendre qui ils sont, où ils en sont et quelle menace ils pourraient représenter pour la Forêt et son maître. Je ne connais rien des humains. Le Forestier les décrit comme des singes en légèrement plus évolués. Il me propose de commencer à Opstandne, une ville qui vient d’être dévastée par une attaque de morts-vivants. Je proposerai d’intervenir dans les trois bois d’où sont arrivés les squelettes et de les purifier. En réalité, je ferai plus que cela. Je chanterai pour les arbres afin qu’ils deviennent deux fois plus vigoureux et que ces bois décuplent leur énergie magique (que les elfes pourront utiliser à leur profit en temps voulu). Bien entendu, je sais que je ne devrai rien dire de ce que je sais sur la Forêt, il est même dangereux de dévoiler que j’en viens. Tout ce que les étrangers pourraient apprendre sur la forêt pourrait un jour être utilisé pour la détruire. »

Pensées d’Harthinfil, avant son aventure chez les humains