Le monde de Doma

12e siècle

Evènements marquants

Doma s’épuise !

La planète est surpeuplée. Ses ressources ont été surexploitées.

Les inégalités sociales n’ont jamais été aussi grandes bien que les princes eltariens soient enfin tombés.

Pour désengorger Doma, Bahikalimoun fut la première option. Des colonies humaines s’y installèrent et commencèrent à s’y adapter. Des mutants, principalement, qui s’y sont assez bien acclimatés.

Les Domiens furent également inspirés par leurs amis extradomiens… mais faire un voyage de 2 siècles pour aller sur la planète habitable la plus proche n’était pas très réaliste. Alors les chercheurs réfléchirent à une alternative et finirent par la trouver : ouvrir d’autres portails.

Une équipe de mages fut envoyé sur la 2ème lune. Là, depuis la base lunaire, ils commencèrent à ouvrir des portails un peu au hasard. C’était une mauvaise idée : un portail s’ouvrit sur un monde dangereux et la base lunaire fut envahie et perdue. on dut atomiser la lune et le portail pour circonscrire la menace.

Pour la seconde tentative, on décida d’ouvrir des portails dans l’éther. Des vaisseaux spatiaux les traverseraient et iraient explorer en toute sécurité les planètes environnantes. Les Domiens découvrirent ainsi ses trois premières planètes. Mais les recherches étaient longues, espacées de plusieurs années à cause coût pharaonique des portails. Même en Doma, sortir de l’attraction planétaire des milliers de tonnes de matériel et de carburant n’est pas une mince affaire. Heureusement, les scientifiques trouvèrent également une solution à ce problème de coût : ils construisirent un sas spatial équipé d’un portail conduisant sur Doma. À l’heure actuelle, 35 planètes habitables et plus de 200 planètes exploitables ont été explorées et colonisées et ce nombre continue à grandir. Cependant, jusqu’à présent, aucune autre planète que Doma ne semble posséder de magie. À noter également : les planètes découvertes ne sont pas toutes dans la galaxie. Les portails donnent en fait sur plusieurs galaxies, proches et parfois lointaines.

Plusieurs pays, plusieurs multinationales voulurent leur part du gâteau et construisirent leurs propres stations spatiales et leurs propres portails. 5 pays ont déjà la capacité de créer ces portails : Novomir, la Nation Gobeline, Suna, les États-Unis de Grima et Huan Jin.

Conséquence de ces colonies : la population de Doma a été divisée par 2, tant l’envie et le besoin de coloniser des mondes vierges se sont faits grands. On a expédié vers ces nouveaux mondes beaucoup de main d’œuvre non qualifiée mais également un grand nombre de spécialistes.

On a découvert 3 nouvelles races extradomiennes. Aucune des 5 races extradomiennes ne possédant de magie, les Domiens ont facilement dominé le nouvel univers.

Ceux qui contrôlent les portails contrôlent l’univers.

Les Domiens qui se sont installés sur d’autres planètes ont vu les générations suivantes perdre leur potentiel magique. De ce fait, Doma reste la grande maîtresse de ce multi-monde.

Au fil des décennies, chaque planète colonisée a trouvé son indépendance et son équilibre. Les cultures domiennes sont encore marquées mais une culture propre à chaque planète s’est déjà développée.

Les habitants du Congloméra (nom donné au multi-monde sous influence domienne) sont plutôt sédentaires. Seul 1/5 de la population travaille dans l’espace pour assurer le commerce et le transport de marchandises ou travaille sur les planètes hostiles pour en exploiter les ressources. La norme étant désormais de préserver les paysages et la biodiversité des planètes habitées et d’exploiter les planètes inhabitables.

Il y a assez de planètes pour tous : les guerres de territoire ont donc quasiment disparues. Il reste toujours cependant des conflits de pouvoirs. La piraterie spatiale s’est développée et il y a des conflits entre Domiens et Autochtones.

La magie semble exister uniquement sur Doma et les colons ont peur de devenir inférieurs aux membres de leur ancienne patrie. Certains scientifiques ont donc commencé des recherches approfondies sur la possibilité de recréer artificiellement la magie.

 

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